We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

INSTANTS

by Joseph ALLIMANN

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

      15 CHF  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    CD Audio + Pochette + Livret 16 pages

    Includes unlimited streaming of INSTANTS via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 10 days
    edition of 300 

      20 CHF or more 

     

1.
Chaloupe 03:32
CHALOUPE Entre le mou, entre le dur Entre le doux, entre le gras Il faut réduire la voilure Qui s’agrandit de chutes en pas Tu avances et tu te replies Tu te projettes et tu attends Que la vie même te déshabille Mais quel est l’ange et le satan Chaloupe, chavire pas Chaloupe, chavire pas On se sauve des fracas De l’angoisse à l’effroi Chaloupe, t’arrête pas Chavire, chapeau bas Saisis, dessaisis-toi Coup pour coup T’y coupes pas J’ai manqué pour sûr de raison Et j’ai souvent manqué de foi Je suis un homme de saison Qui défie, délaisse les voies Attiré dans les précipices D’une volonté claire-obscure Bonne intention cache les vices Je confonds valeurs et nature Tes clous me fixent, suis-je brutal Moi à genoux de tes tourments Je vois en moi cet animal Qui cherche à réchauffer ton sang Comment faire sauter les verrous À coups de pensées éternelles Je tranche les liens et puis c’est tout Je le fais pour toi, pour ton ciel
2.
Dis-moi 03:40
DIS-MOI Dis-moi Dis-moi ce qu’elle a Je ne comprends pas Dis-moi ce qu’elle a À gueuler comme ça Il semblait Il me semblait bien Qu’elle ne pouvait pas Rester là sans rien dire Et sans entrain Pourtant, il viendra Le temps des regrets Car on est toujours Face à des sommets On ne voulait pas En arriver là La vie qu’on voulait Être le reflet Un long fleuve tranquille Un chemin fragile Qu’on aimerait poursuivre Qu’on voudrait vivre Face Face à mon destin Je rêve souvent À un grand jardin Où rient les enfants Il faudra Il faudra lui dire J’aime son sourire Il faudra lui dire Et rire en secret
3.
Instants 03:13
INSTANTS Instants fragiles, éternité Nature gracile à protéger Éclats futiles, fatale beauté Hymen, idylle, amène idée Tout passe si vite Comme une averse après l’orage Comme un mirage qui se dissipe Comme la foudre qui fait rage On se précipite Sans effleurer les corps subtils Sans épouser la tendre argile Qui foudroie nos cœurs immobiles Murmures volés d’un doux réveil Dorures ignées, feux de soleil Vallons rosés, teintés de ciel Rayon de pluie, faisceau de miel Intimement, un tout petit Infime temps, un rien qui luit Insaisissable grondement, Un grain de sable du firmament
4.
J'AI DES CRIS Y as-tu déjà songé Comme le cœur est immense T’a-t-il déjà conquis De toute sa puissance C’est pas nous, c’est pas nous C’est la vie qui nous pousse C’est pas nous, c’est pas nous C’est la vie qui nous touche Pour aller au-delà Des quotidiens austères Et réveiller en nous Ces torrents de lumière J’ai des cris dans le cœur J’ai des cris dans le corps J’ai des cris, j’ai des pleurs Et je crie encore J’ai des cris de douleur Des blessures que j’inflige D’une nature qui m’oblige À être maladroit Je suis un cri de joie As-tu bien réalisé L’homme est un univers qui danse Il y en a des milliards Qui comme toi, sentent et pensent C’est pas eux, c’est pas eux C’est la vie qui les pousse C’est pas eux, c’est pas eux C’est la vie qui les touche Ces miracles d’énergie D’une mère créatrice Ces océans de chair Pour tutoyer la matrice
5.
Interlude 01:09
INTERLUDE
6.
Enracine-moi 05:23
ENRACINE-MOI Terrassé D’une stupeur déroutante Abolies les frontières De l’enveloppe mortelle Je suis téléporté Abyssale est la pente Propulsé dans les tréfonds Des entrailles éternelles Glissant le long d’un rai d’obscurité Plongé en une assise silencieuse Je me noie dans l’évidence Murmurent les pensées Je le sens, c’est ainsi La nuit sera précieuse Enracine-moi, enracine-moi Happe-moi au plus profond D’un foudroiement éternel Enlace-moi et face à soi Revêts-moi de liberté Mets fin à ce braquage charnel Ranime sa langue au serpent Qu’elle frôle le souffle solaire Je suis du ciel l’aimant Illumine ma chair Tu gèles mes mains, mon cœur Frêle de sa nudité Tu souffles sur moi Que tes rayons m’apaisent Étais-tu là aussi Où tu m’as envoyé Partie de poker menteur Quand on est à son aise Tu me saisis, tu me loves Par une ronde étreinte Je ne suis que l’offrande D’une force admirable Comme un poing qui s’insurge Un rempart hors d’atteinte Et qui déploie au loin Ses rameaux charitables Elles affleurent de partout Les bulles cristallines Je contemple leurs chants Leur sonance métallique Je les vois osciller Les vallons, les collines Je rentre dans mon pays L’extase érotique Ardente elle frémit Chaude langue de feu Elle étanche ma soif Et dissipe mes brumes Je me sens tendre, téméraire Un cerf valeureux Qu’elle flue et reflue Cette bouillante écume
7.
TEMPS ASSASSIN Le temps est assassin Le temps est mortifère Ce temps ne me dit rien C’est le temps de l’enfer Le temps c’est de l’argent M’a fait voir mon grand-père Il faut payer comptant Quand on va à la guerre Tour de passe-passe Le temps se casse C’est Kaïros ou Chronos Le premier tu l’embrasses Le second te fracasse C’est Kaïros ou Chronos Tu clignes des secondes Tu cours après les heures Accélère le monde Troque bonheur contre malheur Troque bonheur contre malheur L’engrangement te perd Conscience boit la tasse Suffoque, s’éteint la chair Battue, flanquée de traces Il y peut si peu l’âge Tes pairs te mettent les chaînes Saturé dans ta cage Tu l’oublies, il t’aliène Je vais pas te dire quoi faire Mon ami Je vais pas te dire quoi faire Endormi Mais un peu de lumière Dans la nuit Juste un peu de lumière Et ça suffit Je vais pas tout mettre par terre Juste pour deux aiguilles Il s’emballe l’enfer Et moi je ralentis À quoi bon terre et mer Si je cours aujourd’hui Parce que tout est éphémère Si le temps ne se prie Parce que tout est éphémère Si le temps ne se prie
8.
Du vent 04:03
DU VENT J’ai pris tes colères J’ai pris tes angoisses J’ai pris J’ai pris quelques verres J’ai tiré les as Pour qui J’ai tendu les perches J’ai saisi les haches La nuit Je ne sais plus quoi faire J’attends pour faire taire Mes cris Oui, mais je ne sais pas Et je n’ai jamais su Je crois Je suis tellement confus Que je pourrais te dire N’importe quoi Plutôt que de laisser aller Plutôt que de te taire Affronte-moi, résiste Fais face aux courants d’air Plutôt que l’extinction Je préfère l’enfer Où les maux qui me rongent Me rattachent à ma chair J’ai saisi en plein vol J’ai saisi à tout-va Du vent J’ai saisi tes ras-le-bol Pêché tes mots trop bas Séant Surmontés les calvaires J’avais bien trop à faire J’avais Des chiffres plein la tête Des chiffres et des mystères La paix
9.
J'ENTENDS RIEN J’entends bien, j’entends bien J’entends tout, j’entends rien Trop de mots, trop de vide Trop de flots insipides Je veux bien, je veux bien Je vous crois dix sur vingt Je protège mes arrières Je profane la Terre J’entretiens les cimetières J’entends bien, il n’y a pas De choses si belles Que la mort et l’amour Ne sauraient être éternels Je vois bien Face aux sourds eux-mêmes Mieux vaut être muet À quoi nous mènent les théorèmes Pour ébranler les tours de guet Sûr, tu me dis que les nations Se respectent par intérêt Nous réduirais-tu à des rouages De prospérité Qu’ont-ils fait pour te glacer Lacérer tes entrailles Accumuler, performer Mettre en musée le monde Vaille que vaille
10.
PLIAGES EN PAPIER Il voulait pas être complice D’une vie trop lisse Mais pensait des angles de l’amour Qu’on pouvait en faire le tour Il avait peur que de ses clics L’ordre du monde ne se défasse Mais jamais rien ne tombe à pique Faut tout remettre à sa place Tu mesurais l’univers Mais il ne parle que de toi Alors pour te rassurer Pliages en papier Il semblait t’échapper le monde Mais tu le provoquais Tu voulais qu’il fasse sa ronde T’emprisonner, il te voyait Il t’a donné ta chance mais toi Pour l’imprévu t’étais pas prêt Tu savais pas sauter sans loi Qu’est-ce qu’il te fallait Qu’est-ce qu’il te fallait Casser les murs, tu connais pas Toi, tu préfères compter les briques Plus confortable, c’est ce que tu crois Mais tout ça pour quelle panique C’est tellement dur de te toucher Craindrais-tu pour ton cœur, tes tripes Nos visages sont éclaboussés C’est le jeu, c’est comme la grippe
11.
Le plan 03:43
LE PLAN Elle était là, il était tard Le cœur serré, c’était elle Fallait y aller, y aller dare-dare Le temps jouait contre elle Dix verres de trop, la coupe est pleine Le passé sèche sa mémoire Puis les deux minutes de la haine Quand soudain l’éclat rare C’était pas le plan, c’était pas le plan Et surtout pas des balles à blanc Tu voulais juste disparaître Mais ce con, ce con, ce traître C’était quoi ce désespoir Qui te narguait, qui te gâchait Ta soirée de soûlard La berceuse que t’adorait C’était pas le plan C’était pas le plan Et sûrement pas des balles à blanc Lui bien jeunet, toi dépolie Il te gênait dans ta folie Tu le caressais de ton désir Arrête de vieillir Il dévisage ton langage Ne veut que toi dans son délire Il enrage, rage et rage dans sa cage Il voit tout ce que tu veux cacher C’était de toi qu’il la voulait Il la voulait tant et tant C’est ta vaillance qui l’ouvrait Cœur éternel, ton cœur battant
12.
Stratagème 03:15
STRATAGÈME Fracassé, la douleur Je bute sur des ombres Ces masses d’imposteurs Qui glissent sur le monde Des canons de sourires Bon Dieu sans confession Le vernis de l’empire Me berce d’illusions Des soupirs, on se tire Statique confusion Stratagème ou pas Mais surtout pas d’états d’âme Le chaud cache le froid Comme aux échecs, la dame Entre Carthage et moi Pas de taille au dilemme J’ai pas le cran du bourreau J’ai pas le cran, je saigne J’ai presque tout lâché Troublé, abandonné À tort ou à raison Insoluble horizon Homme ou bête affaiblie Je rumine, songeur Suis-je le manipulé Ou l’ogre déserteur Suis-je le manipulé Ou l’ogre déserteur Stratagème ou pas Naufragé, capitaine Pour seules rames, les bras Pleurs et sursauts de haine Vampirisé, sans voix Exsangue et déchiré Vulgaire morceau de bois Sans racines, entaillé Mais ne me dis pas Non, ne me le dis pas Je devinerai bien tout seul Rien qu’en voyant ma gueule D’un gamin abusé De cols blancs qui s’ignorent Brandissant la fortune Des âmes coulées dans l’or
13.
Regards 04:55
REGARDS Il y a dans ces regards Qui vous transpercent La persistance d’une tendresse Une magie pleine de caresses Qui fait disparaître le temps Ça tient à pas grand-chose Un battement Et vous plongez dans les courants D’un océan qui vous apaise Comme une mère berce un enfant Surgissent des rencontres Qui vous marquent Des face-à-face sans crier gare Des visages dépourvus de fard Qui vous obligent à vous offrir Frappés par un imprévisible sort On se trouble à coups de pourquoi Pour échapper à ce fracas D’un parfum qui ne veut s’enfuir Et puis vous aimeriez Au moins une fois Avant que la mort vous emporte Que l’évidence vous l’apporte Celle qui vibrera comme vous Qu’elle soit votre reflet de conscience Dans l’intimité du silence Une fusion d’intelligence

about

REMERCIEMENTS

Un grand merci à Giovanni Porreca, à Thorsten Glatte et à tous les musiciens. Leur talent, leur patience, leur créativité et leur minutie ont permis de mener cet album bien au-delà des résultats attendus.

Un merci tout particulier à Giovanni pour sa maîtrise technique, pour son dévouement, pour ses oreilles expérimentées et pour son grand respect de l’esprit initial des chansons.

Merci également à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à embellir cet album : Philippe, Odile, Zohra, Virginie et mes proches.

credits

released April 30, 2021

Paroles, musique et arrangements : Joseph Allimann - sauf 1 : co-arrangement de Gilles Allimann / 2 : paroles de Philippe Allimann / 3, 8, 11, 13 : co-arrangements de Giovanni Porreca

Enregistrement et mixage : Giovanni Porreca

Mastering : Thorsten Glatte

Photographie : Zohra Vermot
Graphisme : Odile Allimann

license

all rights reserved

tags

about

Joseph ALLIMANN Neuchâtel, Switzerland

Joseph Allimann est chanteur, auteur de chansons, arrangeur et musicien. Il a débuté son activité artistique au sein de différentes compositions, chœurs et ensembles instrumentaux. En 2018, un sursaut de conscience l'a conduit à mettre en oeuvre un premier projet d'album solo, pour partager son univers musical et pour lancer une aventure de concerts. ... more

contact / help

Contact Joseph ALLIMANN

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Joseph ALLIMANN, you may also like: